● ERREURS DE DRESSING, LA RUBRIQUE QUI DÉCOUD LE STYLE D’UN PERSONNAGE DE SÉRIE HISTORIQUE
Peaky Blinders, c’est cette série anglaise diffusée sur la BBC depuis
2013 qui a remis au goût du jour la tendance capillaire « tout bien rasé
sur les côtés ».
Moi qui vivais en Angleterre à cette période, j’ai vu les rues se remplir de répliques plus ou moins réussies de Tommy Shelby, chef de gang à Birmingham en 1919. Je dis plus ou moins réussies parce que voir un British ivre mort à 18h45, même en complet trois pièces tweed, ramasser son poulet frit sur le trottoir en attendant le bus, vaguement souffler dessus et le manger, ça lui enlève beaucoup de son mystère mafieux.
Pour ce qui est de la cohérence historique de cette coupe de cheveux, baptisée de plusieurs noms tels que undercut ou texturised crop, on est
en plein dans le mille. Pendant l’entre-deux guerres en Angleterre, elle
était très populaire chez les jeunes hommes de la classe ouvrière et les voyous. On rasait bien net les côtés, tandis que le dessus laissé plus long était plaqué avec de la paraffine, et tant pis si ça prenait souvent feu à l’usine. Ça avait l’avantage de laisser peu de prises à un adversaire pendant les bagarres assez fréquentes dans ces milieux plutôt alcoolisés et violents. Et ça évitait les poux.
Ce qui me pose capillairement problème dans cette série, ce sont les
personnages féminins. Et plus particulièrement celui de Grace Burgess, serveuse de pub slash espionne à la solde de la police. Comme souvent dans les films modernes représentant cette période, ses cheveux sont trop longs et trop soyeux. À l’époque, les femmes les coupaient à peu près à la hauteur de la mâchoire, et surtout les faisaient cranter. Je comprends très bien la peur des producteurs de faire ressembler leurs actrices à Édith Piaf en fin de vie, mais la seule façon que Grace réussisse ce méché aérien Coachella serait qu’elle plonge le crâne trois heures dans un bain d’après-shampoing, puis qu’un ange lui brosse les cheveux cent fois dans le sens des aiguilles d’une montre pendant que la brise d’une journée d’été les
enroule sur eux-mêmes.
Pourquoi pas, mais à Birmingham en 1919 dans une chambre de bonne sans eau courante ça laisse peu de temps pour servir des pintes en démantelant les réseaux criminels. Par J.M. Tous les dimanches, l’auteur de cette rubrique fait aussi la chasse à l’erreur historique dans les films sur son compte @julienmaelstrom.

● Y’A PAS QUE LE CUL DANS LA VIE
Dès qu’on lit des interviews d’acteurs ou d’actrices porno on se retrouve quasiment toujours avec des titres du style “Mon hobby ? Les plans à quinze dans la pinède”. Alors pour les sortir de l’objectivation et du S.A.V de la fesse, on a voulu les connaître VRAIMENT en s’intéressant à leurs passions. Aujourd’hui, on commence avec la star Liza del Sierra, qui entre ses études d’infirmière, son travail dans un service Covid à l’hôpital et l’élaboration de la première charte éthique pour les tournages de Marc Dorcel s’échappe en solitaire sur son bateau. C’est peut-être un détail pour vous mais en fait ça en dit beaucoup sur la vie de femme-fantasme traquée par
ses fans. Difficile de faire du sport peinarde quand on est une star du X. Liza a bien essayé la salle de sport mais elle a fini par se sentir comme un animal de zoo : « Il était six heures matin, et au bout d’un moment, une soixantaine de gars me regardent faire mes exercices. Un type avait dû faire une story sur Instagram.» Alors forcément, pour être discrète, elle doit la jouer encore plus fine qu’un membre du Bureau des Légendes. Six mois de l’année, elle file dans sa maison dans le Médoc près d’un lac et part seule sur son catamaran, aux heures où les plaisanciers et les élèves de l’école de voile ne sont pas dans les parages.
Elle navigue seule, pas question d’inviter sa mère ou ses potes pour une visite. « Leur dire que les roseaux sont classés patrimoine mondial de l’Unesco et leur montrer des grues cendrées » très peu pour elle. Son plaisir rien qu’à elle, c’est de partir une matinée, de baisser les voiles et de s’allumer un énorme « tarboule » (un doubi, un joint quoi) : « Je m’allonge sur mon filet et basta y a plus personne. Je peux passer autant de temps à l’arrêt qu’à naviguer.» Ses compagnons : Bashung, Michel Berger, Cabrel ou le rappeur loveur A2H, avec qui elle a fait un featuring pour son film La Débutante. Petit inconvénient, à force, elle a perdu une cinquantaine d’AirPods au fond du lac.
Mais malheureusement, certains prédateurs menacent son écosystème : « Il y a un an, un fan est venu en vacances ici avec toute sa famille, une sorte de pèlerinage. Il a passé une semaine dans mon village avec un t-shirt Liza del Sierra. J’étais dégoûtée. Depuis trois ans, j’ai réussi à être incognito. J’ai fait un stage avec l’infirmière libérale du coin, je connais tous les gens de plus de 75 ans. Pour les habitants, je suis la petite infirmière qui torche les parents.» Vous comprendrez donc qu’on ne vous dévoilera pas les coordonnées GPS de son oasis de tranquillité.
Par F.L // Photo : Liza del Sierra.
BALLE ANTI-STRESS, EFFICACITÉ GARANTIE Á 94,5%
ÉGALITÉ FEMMES-HOMMES : LA GRANDE CAUSE (PERDUE) DU QUINQUENNAT
Encore une bonne nouvelle… Un rapport rendu en novembre pointe une sous-représentation des femmes dans les nominations pour des postes à haute responsabilité dans l’administration. La ministre de la Fonction publique nous a donné sa solution. On nous a beaucoup répété que l’égalité femmes-hommes était la « grande cause du quinquennat » Macron. Manque de bol, la fonction publique, dont six ministères, se sont faits épingler car ils ne respectent toujours pas les quotas légaux de femmes nommées à des postes à haute responsabilité. 37% de nominations contre 40 obligatoire pour l’année 2018. L’égalité femmes-hommes
« n’est pas la grande cause du quinquennat, c’est un mensonge » s’agace la militante féministe, Caroline De Haas. « En matière d’égalité femmes-hommes il n’y a rien de « naturel » (…) Si vous voulez faire avancer l’égalité femmes-hommes, il faut faire un effort. Ce qui est « naturel » c’est de reproduire les inégalités » désespère-t-elle. Les choses vont-elles bouger d’ici la fin du quinquennat ? Nous avons pu échanger avec le cabinet de la ministre de la Fonction publique, Amélie de Montchalin, qui met en avant son « plan progrès ». Concrètement, au 31 décembre, les ministères doivent rendre un dispositif précis pour favoriser un accès égal pour les femmes
aux postes à responsabilité. Ces plans, après approbation, seront rendus public et les ministères devront rendre des comptes. Du bon vieux name and shame. Lauren Bastide, journaliste et autrice de Présentes- Ville, médias, politique… Quelle place pour les femmes n’y croit pas : « De toutes façons, en France, Macron ou pas, les choses bougent très très lentement. La loi sur la parité a fini par faire effet, avec une Assemblée Nationale à 40% de femmes -mais il a fallu presque 20 ans ! Pendant tout ce temps, les partis politiques ont préféré payer des grosses amendes ».
Justement, en parlant de pognon de dingue, les ministères ont dû payer une amende qui approche les deux millions d’euros. Le ministère de l’Economie a dû sortir à lui seul un billet de 900 000 euros. Le cabinet de la ministre précise que ce n’est pas de l’argent perdu mais seulement en moins dans les budgets des ministères concernés. Encore heureux.
Par Y.Q.
LE TOUR DES MATINALES : SALUT À TOI VGE Il ne reste plus que trois Présidents de la Ve République encore en vie. Valéry Giscard D’Estaing s’est éteint cette nuit à son domicile dans le Loir-et-Cher. Séries d’hommages unanimes ce matin dans les matinales. Côté bonne nouvelle, le vaccin contre le COVID est sur le point d’arriver en France.
VGE a uni toutes les couleurs du paysage politique français ce matin. Président de la République entre 1974 et 1981, c’est avant tout sa «modernité» que l’on retient. En oubliant au passage les quatre guillotinés sous son septennat, les diamants de Bokassa et la passion accordéon. Le Président Giscard, une source d’inspiration pour le député LR Damien Abad qui avouait sur Sud Radio qu’il lui « avait donné l’envie de faire de la politique ». Pour le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, invité de RTL, VGE était un homme qui a changé le visage de la France : « il a fait entrer la France dans la modernité : l’IVG, le vote à 18 ans… Ce n’est pas facile de donner des voix
à la jeunesse et donc à gauche ». Chez Bourdin, Ciotti n’a pas fait dans la demi-mesure : « il était le héros de la lutte contre le communisme ». Emmanuel Macron, qui lui a ravi le titre de plus jeune Président de la République, s’exprimera ce soir à 20 heures pour lui rendre hommage. Sinon pour soigner votre déprime, sachez que le vaccin contre le Covid arrive. Faut-il le rendre obligatoire alors que six français sur dix n’ont pas l’intention de se faire vacciner ? Dans les matinales, les politiques sont divisés. L’obligation « aura pour
conséquence le renforcement des thèses complotistes » affirme Damien Abad, président du groupe LR à l’Assemblée. « Si les Français sont réticents au vaccin, c’est parce que nous sommes dans un pays très particulier, le pays du mensonge sur les masques » ne se prive pas de rappeler le député et premier secrétaire du PS Olivier Faure sur Public Sénat. Le Président du Sénat « n’a pas du tout peur du vaccin » mais « ne veut pas se priver de s’interroger sur l’obligation vaccinale. » Suffisant pour calmer tous les amateurs du documentaire Hold Up ? Castex tente de vous
expliquer toute la stratégie vaccinale ce soir à 18h en conférence de presse.
Par B.I. & Y.Q.
SMIC : PAS DE RICHESSE À L’HORIZON POUR LES PAUVRES
Le comité "d’experts indépendants” qui conseille l’exécutif pour le SMIC ne préconisera pas de “coup de pouce” supplémentaire pour 2021. Si vous misiez sur une revalorisation du SMIC pour aller vous dégoter la PS5, et bien ne rêvez pas. Il ne faudra pas compter sur la générosité du gouvernement pour vous aider. Gilbert Cette, qui préside ce comité, nous explique pourquoi.
Depuis 2008, un comité d’experts indépendants conseille à titre consultatif le gouvernement sur la revalorisation annuelle du SMIC, qui est actuellement de 1219€ net mensuels pour un 35 heures. Comme chaque année depuis désormais 12 ans, jamais ce comité ne s’est pas prononcé en faveur d’une nette revalorisation : c’est-à-dire aller au-delà de la revalorisation automatique. Le changement c’est pas maintenant. Pour le comité qui murmure à l’oreille d’Emmanuel Macron, pas question de changer la donne en pleine crise de COVID 19 : «Priorité à l’emploi » indique le comité dans un rapport transmis au ministère du Travail. Le SMIC devrait être donc automatiquement
revalorisé d’environ +0,99% en janvier 2021, à moins que le gouvernement se mette à jouer à Robin des Bois mais n’y comptez pas trop quand même.
Alors évidemment à gauche, la pilule a du mal à passer. Au centre des critiques, un personnage de l’ombre mais fort influent auprès d’Emmanuel Macron : Gilbert Cette, l’homme qui préside ce comité. « Gilbert Cette, (connu pour vouloir baisser le SMIC en fonction des régions), soutient Macron, qui le nomme président d’un groupe d’experts INDEPENDANTS sur le SMIC, qui refuse une hausse du SMIC. Après on s’étonne que les gens croient aux théories du complot » s’est emporté hier sur Twitter
l’économiste Thomas Porcher. Nous avons donc contacté Gilbert Cette pour en savoir un petit peu plus sur les dessous de cette annonce gouvernementale : « On ne dit pas de ne pas le revaloriser mais de s’en tenir à une revalorisation automatique qui permettra un gain d’environ 1%. Nous ne prenons aucune décision, nous faisons des préconisations. Le décideur c’est le gouvernement » nous a réaffirmé l’ancien président de l’Association Française de Science Économique. Pas de pouvoir de décision, certes, mais un grand pouvoir d’influence. Cible de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux hier, l’économiste était un peu … las : « On argumente. J’ai un rapport de 200 pages. J’attends avec impatience les arguments de ceux qui pensent que les nôtres sont mauvais. » En attendant, une réunion prévue le 15 décembre entre le gouvernement et la Commission nationale de la négociation collective de l’emploi et de la formation professionnelle devrait entériner ce non coup de pouce au SMIC. Par B.I. // Graffiti par Artestenciva, animé par A. L. Crego.
PENDANT CE TEMPS-LÀ SUR TINDER
FAUT-IL DESTITUER LES PRÉSIDENTS AU CINÉ ?
Y a-t-il une différence entre le mandat de Trump et celui du Président Camacho dans Idiocracy ? Pourquoi dans les films les présidents américains sauvent le monde et les présidents français non ? Si nos politiques ne sont plus crédibles, peut-on encore en faire de la fiction ? La pop culture est-elle un boys’ club de vieux blancs ? Autant de questions auxquelles on a répondu dans le 10ème épisode d’Enter the VOD, notre podcast ciné avec FilmoTV, en
compagnie de Léo Soesanto, journaliste à Libération et programmateur, entre autres, de la Semaine de la Critique. Pour écouter ce grand moment de démocratie participative, c’est ici.
Cette année, l’actrice/circassienne/musicienne/merveilleuse personne Vimala Pons est l’un des rares êtres humains à avoir sorti une K7. Ca s’appelle Mémoires de l’Homme Fente : Mikki Rappuleinen, sa Vie, son Oeuvre, et c’est en quelque sorte « un moyen métrage, mais sans image, un peu comme un film muet mais à l’envers ». Et petit miracle, cette K7 est sold-out. La preuve qu’il est encore possible de faire des choses belles et chelou avec succès.
Pour fêter ce constat qui fait chaud au coeur, on lui a donné quartier libre et Vimala nous a envoyé quelques dessins. Avec ce petit mot :
Voici les dessins prépa esquisses que je faisais pendant l’enregistrement de l’Homme Fente. Je ne sais pas dessiner j’ai commencé à apprendre en janvier 2020 et ces petits dessins datent de mars donc on peut mesurer l’ampleur de la "débutance".
Néanmoins ça m’a permis de spatialiser certaines choses dans ma tête.
Aucune maitrise de la perspective.
Bien à vous.
V
Photo : Frederic Lemaitre.
EPISODE 3/4, CONTRE-ATTAQUER L’EMPIRE
C’est bien beau de dénoncer les injustices de l’industrie musicale et tacler à la glotte les dérives du streaming, mais que peut-on faire pour vaincre le côté obscur de la force ? A des années-lumière des majors, le jedi Mirwais prépare son offensive et invite les autres artistes à rejoindre l’Alliance rebelle. Tu penses donc que la pandémie est une opportunité pour la musique ? Vraiment ?
Exactement. D’ordinaire, les gens comme moi sont écrasés par le marketing. Les mecs comme Calvin Harris, il y a une machine marketing derrière et une armée de followers qui te saute dessus si tu le critiques. Mais là, ceux qui font de la musique facile et rapide à produire sont mis en concurrence avec ceux qui essaient de faire des albums de qualité. On est presque sur un pied d’égalité. Si ça dure encore un an, un an et demi, ça va vraiment changer la donne. Mais le risque de la crise, ce n’ est pas que le métier de musicien devienne un luxe bourgeois ?
Alors franchement, c’est déjà le cas en France. Soit tu as les petits bourgeois “indie”, soit tu as les nantis de la variété. De l’autre côté du spectre, tu as le rap de cité qui est devenu la nouvelle variété. L’industrie choisit qui fera son ascension sociale. En Angleterre, encore beaucoup de musiciens viennent de la classe moyenne. Aux US, ils viennent de partout. A ton avis, quels pouvoirs ont réellement les artistes pour résister ?
Pas besoin de devenir un gilet jaune, il suffit d’ouvrir sa gueule et de ne pas céder. Il faut arrêter d’être terrorisé d’être boycotté. Maintenant avec le sponsoring, tu dis une connerie, ils se retirent tous, en trois secondes. On a beau croire que ceux qui trustent le sommet des charts sont des rois qui font ce qu’ils veulent, c’est faux. Même les artistes puissants sont morts de peur. Donc autant faire la guérilla, il n’y a rien à perdre. D’accord, mais comment on se débarrasse des majors ?
Déjà, il faut que les artistes arrêtent de croire en eux. On a pas besoin d’eux pour réussir. Les grosses structures veulent te mettre dans les tuyaux même si tu n’es pas prêt. Tu ne peux pas prendre ton temps. C’est pour ça qu’il y a beaucoup d’échecs commerciaux. Donc autant s’autogérer. Tu crois que les musiciens devraient se syndiquer ?
Ce ne sera pas de mon fait et je ne suis pas sûr d’adhérer à une organisation. Mais oui, ça peut être une solution pour changer le rapport de force. En attendant l’Internationale des Zikos, comment tu t’émancipes, toi, concrètement ?
Et bien je n’ai pas de label en ce moment. J’ai un chef de projet. Ensemble on a décidé de ne pas sortir My Generation en streaming. On donnera la priorité au physique. J’aime l’idée d’avoir un maxi pressé à 1000 exemplaires dans le monde. Un nouveau titre, que personne ne connaît. Sinon, la libération est artistique. Ce qui innove, c’est la sincérité. On est à l’ère du 768K. On est arrivé au bout du son, on peut presque tout produire. On peut reproduire des orchestres. C’est grâce aux banques de son et aux plug-in. L’intention créatrice revient au coeur du
sujet. Par F.L // Photo : Jean-Baptiste Mondino.
QUAND T’AS FAIT ESPAGNOL LV5
[온스테이지2.0] 이날치 – 범 내려온다(with 앰비규어스 댄스컴퍼니)
Si Yoko Ono était Coréenne et faisait de la musique, mais en bien
La Fine Equipe – Don’t Panik
Laissons la parole à ce commentateur Youtube : "Du lourd et sale fait proprement !!!! ☄🔥"
Dry Cleaning – Scratchcard Lanyard
Ce quatuor anglais prouve que l’on peut faire du spoken word en étant Blanc.
Charm La’Donna – Westside
Nous aussi, un jour, on shakera notre booty au soleil dans un mini short (juste moins bien, et pas à Compton) (PS: cette dame a gagné un Award pour la chorégraphie d’un clip de Rosalía)
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